Saturday, 12 June 2010

я не понимаю

Je ne comprends pas
я не понимаю
tu t'assieds si près de moi
pour lire en Français
les poèmes de Ronsard
mignonne alons voir etc ... c'est ça c'est ça ...
tu n'es pas allée voir les roses avec moi
je ne comprends pas et puis
tu me regardes comme ça :
comme si j'étais une icône en chocolat...

Maintenant j'ai compris :
tu m'aimes mais je ne suis pas moi.
Qui suis-je ?
Je suis la langue de mon pays.

(alternative ending :
Maintenant je comprends
tu m'aimes mais je ne suis pas moi,
tout simplement.
Qui suis-je ?
Je suis la langue française)

Sunday, 6 June 2010

heureusement


il y a le jardin, pour oublier toutes ses peines, pour enlever tout espoir, pour en donner aussi pour autre chose, pour oublier vraiment tous ses soucis de la semaine : le jardin. Le jardin c'est du boulot, mais quel boulot... façon de décompresser et de se vider la tête, dans le bon sens du terme. Approche philosophique (pour le peu que je connaisse du sujet) avec la célèbre phrase écrite par Voltaire qui fait dire cela à son héro (ou plutôt anti-héro) Candide. Ou bien ne faut-il pas prendre Candide trop au sérieux, après tout, l'oeuvre est nommée couillonade par son auteur... (autre définition ici avec le wiktionnaire... le sens est donc le même en Louisianne et en France... bien! :-)
Alors faut-il prendre Candide au sérieux? Moi oui, c'est une conte philosophique, comme peut-être les oeuvres en Allemand de Mozart (l'enlèvement au sérail, la flûte enchantée) et aussi il faut le prendre en rigolade... et qu'est-ce que c'est drôle... et je ne m'en souviens plus assez, il faut que je le relise.

Enfin bref, Candide dit, et ça finit là-dessus : "il faut cultiver notre jardin"... cela pourrait-se rapporter, si on y pense au fameux "Keep calm and carry on" ?
"Il faut cultiver notre jardin" ... il faut s'occuper de ce que l'on connaît? Ne pas parler, ne pas prétendre de ce que l'on ne connaît pas?
Il faut (proche du "Keep calm...") ne pas s'inquièter et continuer à travailler, à s'occuper?

Qu'est-ce qu'ils disent sur la toile ? (icann, w3.org et d'autres sites aussi sûrement que j'oublie)
premier site intéressant avec des pensées d'élèves ou bien, quelque chose de plus officiel, comme l'un des blogs du Monde et on voit finalement que la phrase est suffisament obscure et intéressante à la fois que l'on peut y réfléchir. C'est vraiment une phrase philosophique et puis non, si on décide que non et que vraiment on peut la prendre au premier sense du terme!

Wednesday, 2 June 2010

se prendre une veste / se prendre un râteau

est apparemment une expression qu'ils ne connaissent pas ici, comme souvent les expressions populaires que, décidemment, on n'apprends pas à l'école. Se prendre une veste, ou bien : se prendre un râteau... j'imagine que c'est ça l'image... tel l'arroseur arrosé, on marche sur le râteau et on se le prend dans la gueule. Belle petite définition avec joli exemple (la blonde du Rex, j'adore!) dans le dictionnaire de la zone
ou bien, tout simplement, le wikionary pour l'autre expression : se prendre une veste. Je ne sais pas vraiment pourquoi c'est "une veste" à moins que reverso puisse nous aider...

Excellents les exemples trouvés ici, dans echolalistes, pour quelques reparties bien marquées pour la liste de râteaux qu'on peut se prendre dans la gueule... mais c'est vrai qu'il y a aussi les "gens bien élevés" et que finalement, mon râteau était plutôt léger dans la repartie... et le problème peut-être c'est que si le râteau n'est pas assez puissant, en fait, on garde toujours un peu d'espoir... et on risque, un jour, de se prendre le râteau du siècle... mais comme le dit le haut de page: "Attention un râteau peut ébranler un équilibre psychique déjà précaire"... alors ne nous prenons la tête, et attendons, sans trop y penser.

Sunday, 9 May 2010

Automobile preserves



artweeks 2010 at artspool.net 8-16 May

A very impressive first exhibition of the first art competition organised by artspool.net who used last year's participants as the selecting panel. The winning artists, chosen from online documentation only, were then invited to do the 2010 artweeks

My favourite of them all was probably Jemma Watts, I absolutely loved the many different facets of her techniques with her subjects, Binge 1 and 6 (unfortunately not for sale or perhaps it is fortunate because you wouldn't know where to put this in your house, a museum would be better) are made of a mix of photocopy and coloured pencil representing women -or are they just plain monsters you could see on the side of hell of a jugdement scene made by the ancient masters like Bosch? The contrast between the blur of the photocopied background and the precision of the pencil' texture is fantastic. The style? Bacon meets the Berlin underground cabaret world of the late twenties... Just after this, a scene one could see in hell also, death (a bird skeleton dressed up like one of the creatures of the film the village), seating and looking at a collection of family photographs. This is the work of Rebecca Edelmann who continues with this macabre theme with the two striking figurines General Death and Wife. As a contrast perhaps I liked the fun of the kitchen suddenly invaded by practical objects d'art: the fridge doors decorated with huge chickens' drawings by Omar Castaneda. Just before that, one goes back into time in an oil painting while representing the very contemporary portrait of a cyber-woman, a work by Andris Wood. Then there is Chris Weitz's room, full of his obsessions of economics and politics, cars being put into jars, as in childhood, while watching the continuous stream of information for traders on television and finishing with the book Das Kapital resting on a red cushion as a Bible in church. An art provocateur that he describes as "an installation in progress toward 'Capitalism - a retrospective' "
Facing this is a cross made of mirrors in the garden by Mark Scott-Wood.
There are quite a few others art pieces I could speak about. Either in the studios or in the garden. A very varied selection of very good art.

Saturday, 8 May 2010

Pastiche pardon...

"La magnificence, la galanterie et la démocratie n'ont jamais paru en Angleterre avec tant d'éclat, que dans les dernières années du règne d'Elizabeth II"



le vrai texte c'est là...