Thursday 28 May 2009

Afterburn 24 May-1 June 2009

AFTERBURN, The Studios, 30b Henley Street

Emily Alexander, Jaya Mansberger, Philip Marston, Sam Race.



Sam Race's most recent works Because of all we've seen and The love letter come from collecting images of furniture from the internet and making sense of them by representing them together, somehow it is about reappropriating the foreign. There is a lot of tenderness and intimacy in the texture: their size and technique as well as using oil on board are reminiscent of the past Burgundian and Flemish masters. Having just come back from the Brookes’ end of year students’ exhibition, it was interesting to compare these two paintings with the LOL installation as they all are a response to the virtual world, one using traditional material (oil on wood), the other being an installation. LOL (Laugh out loud) is a series of open laptop computers, each showing 'funny' videos from youtube. It is both touching and scary, perhaps reflective on what Baudrillard could have written on the 'man bubble' created by virtual universes.

Jaya Mansberger's latest style is perhaps more austere and small-scaled than her previous works such as her Untitled series (2006) representing young women in whitish hoodies. Her triptych Veiling the Empty (2009) or Silence (2009) makes me think, quite rightly, about what Lucian Freud used to say about art, that it has to do with urgency. One could almost hear silent screams. There is also another triptych with oils on round canvasses The Trance, Afterwards and the Turnaround (2009)

Emily Alexander's photographs Perceptions of Absence also deal somehow with silent screams with images of what looks like a deserted hospital. One image, of a patient's room, is particularly moving, and could easily be perceived as a metaphor on death. Each picture is strongly constructed and their playing with 'clair-obscur' is once again reminiscent of the intimate scenes of the Flemish.

Philip Marston is the only artist in the exhibition to be dealing with multi-media installation. There’s this installation where you “burn” the image of balloon on your retina, or a piece of paper subjected to blue light. One wishes more explanation would be provided on something perhaps too intriguing on its own.

It is definitely an exhibition to go to, either on your way to, or back from Brookes' exhibition as they complement each other, one using traditional material (painting, etching), the other more contemporary (performance art, mixed-media).

Sunday 10 May 2009

Pourquoi j'aime la princesse de Clèves

Pourquoi j'aime la Princesse de Clèves... les raisons tout d'abord... : ben déjà parce que le type qui dirige mon pays s'est permis de critiquer (il est aussi gaffeur que moi ce type... seulement moi je ne dirige pas un pays...), merci à monsieur Briggs du collège de "Toutes les âmes" (oui, même les françaises...) d'avoir parlé de cela dans la Gazette de l'endroit où je travaille pendant la journée...

J'aime
la princesse de Clèves parce que je ne l'ai pas étudié à l'école... je sais pas si vous avez remarqué, mais souvent les trucs qu'on étudie à l'école, on aime pas trop ensuite... donc la princesse de Clèves, pour moi, ça a été une lecture buissonnière et les lectures buissonnières, c'est comme les amours, c'est les meilleures...

J'aime la princesse de Clèves parce que Monsieur Sollers n'aime pas. Sollers ça va, j'ai été fan pendant pas mal d'années, maintenant je me fatigue de ses récentes et fausses gymnastiques sexuelles et intellectuelles (enfin quand même: merci pour les bios de "Casa" et Mozart) mais je n'ai jamais compris cette critique, ou plutôt si... : impossibilité de comprendre une logique (donc "ill"-logique pour la plupart des mecs) féminine. Tant pis pour lui...

J'aime
la princesse de Clèves tout simplement parce qu'il y a, comme toutes les oeuvres d'art, des moments de pure beauté qui vous arrachent quelques larmes, réelles ou rêvées.

J'essaie de trouver ma copie, je ne trouve pas, ça craint.. je me souviens maintenant, elle est à Paris ma princesse, une super copie über prout achetée à grand renfort d'euros à la petite boutique à côté de l'imprimerie nationale (où mes grand-parents ont travaillé pendant longtemps... ce qui a permis à mon grand-père de se faire tuer, littéralement, par son travail...)... bon je me rattrape, j'ai l'anthologie de monsieur Jean d'Ormesson (dont l'un des ancêtres, je crois, est décrit par madame de Sévigné dans ses lettres, une histoire de procès je crois)... le terme über prout revient c'est vrai, c'est une langue qu'on ne parle plus... et alors? Et ce n'est pas la langue de mon milieu et alors aussi ? Ce sont des belles choses écrites sur les sentiments de gens qui n'ont pas à s'inquiéter d'argent et de nourriture, comme les romans de Sagan aussi. C'est vrai, quand on y pense, il y a un petit côté midinette à ne penser qu'à l'amour et quand on est si riche on peut se permettre..., mais pourquoi pas?

Ce qui m'étonne quand même, c'est que le type qui dirige mon pays vient lui aussi d'un milieu aisé... ce qui doit le défriser peut-être, c'est la "logique" féminine... je me demande quelquefois ce que serait le monde de la France aujourd'hui, s'il y avait eu autant d'auteures au XIXième siècle qu'au XVIIième... maintenant on a des livres-bombes comme
Baise moi ou King-Kong Théorie... ben Virginie, on peut te comprendre...


Saturday 9 May 2009

Ernest gone missing

But where on earth is Ernest? He's gone missing, it's official. Chris... what have you done with him? You murderer!

Tuesday 5 May 2009

faut-il quelquefois ne pas regarder?

difficile à dire vraiment... l'autre jour j'étais sur Cornmarket, enfin non, l'autre rue, celle où il y a le Mark et Spencers, je ne me souviens jamais du nom de cette rue, anyway... je marchais, il y avait un pigeon mort sur la route, je continuais de marcher. Et puis j'ai vu un groupe de filles qui avaient l'air dégouté. Je me suis dit elles exagèrent, c'est un pigeon mort, ça arrive sur les routes puisqu'il y a des voitures. J'ai regardé de nouveau le pigeon, et je n'aurais pas dû vraiment : le pigeon n'était pas mort, il était en train de crever. Il a lancé une des ses pattes vers le ciel, ça m'a fait sursauter, j'pensais qu'il était vraiment mort moi ce pigeon, je m'y attendais pas. On aurait dit Beethoven sur son lit de mort, sauf que Beethoven c'est Beethoven, tout le monde s'en souvient, comme si on y était mais oui c'est ça... Un pigeon c'est pas la même chose, un pigeon c'est comme la mort elle-même : on s'en fout, on a pas envie de savoir avant l'heure. C'est comme la mouche de Duras, on regarde pas, on passe, circulez y'a rien à voir. C'est vraiment la mort...It's really death, naff off, nothing to see, nothing to say, it's like Duras' fly, we don't give a -... we don't wanna know before our time. A dying pigeon, it's nothing, it's like the fly, it's like death itself. It moved still, looked like Beethoven on his dead bed, no really, but Beethoven is Beethoven and everyone's heard about the story, as if we had all been there yeah right. The pigeon was dying, he wasn't dead. I looked at it, and I should not have done. I thought, they're a bit too much, these girls on the street making these faces, it's a dead pigeon, happens on the streets since you have cars, not such a big deal. I continued walking, there was a dead pigeon, I was walking on Cornmarket, no, not Cornmarket, the other street, where you have the Mark & Spencers, it's difficult to answer really, sometimes: is it a good idea to look?

Monday 4 May 2009

Modern Art Oxford repainted