Thursday 9 December 2010

J'oublie d'ailleurs deux autres amis à moi

Chris Weiss avec un livre électronique avec, pour protagonistes plein de protagonistes et Berlin aussi, à l'époque de la chute du mur ou bien avant, je n'ai pas lu le livre, quelques videos illustrent.

Et Joe Mansberger. Une description du livre, basé sur une expérience vécue, dans ce site.

Saturday 4 December 2010

cela fait longtemps...

en effet que je n'ai rien écrit et je ne vais d'ailleurs rien écrire sur le blog aujourd'hui... parce qu'en ce moment je n'écris pas beaucoup (sinon des choses tristes comme un tombeau pour une collègue récemment partie ou des critiques de film en langue anglaise sur le site dailyinfo de la jolie ville d'Oxford où j'habite) car je suis en train de faire un livre à l'ancienne avec des amis anglais et puis j'étais aussi un peu occupée par mon travail (celui qui me paie avec de l'argent) et puis et puis c'est le moment de l'année je crois où beaucoup d'amis viennent de produire quelque chose :

Frédéric Moulin
avec un premier livre publié en France Valeurs ajoutées (et puis avant cela beaucoup beaucoup de publications electroniques comme le délirant site STASE avec une jolie page de dénonciations -oh s'il vous plaît, s'il vous plaît allez-voir le site et lisez Chloé Delaume !- ou, tout simplement le blog écrit en collaboration avec la cousine de Frédéric Mutants Anachroniques)

Paul Nash, avec un livre de pastiche d'histoires de Sherlock Holmes: the remains of Sherlock Holmes publié par Strawberry Books qui s'occupe aussi de Strawberry Press qui va bientôt publier mon petit recueil de poésies :-)

Kerry Orange, avec un poème presqu'en Franglais ! Doves flying from Gravel in the Cemetery dans la revue Ink Sweat & Tears où je découvre aussi une nouvelle d'un ami pas vu depuis longtemps Ashley Stokes qui vient aussi d'avoir un livre de publié!

tout cela bien-sûr en écoutant Woody Nightshade le dernier album de Sharron Kraus que je trouve superbe, peut-être mon préféré avec Songs of Love and Loss ... ceci-dit il y a tellement de belles chansons dans tout ce qu'elle a écrit... allez donc s'il vous plaît voir du côté de son site myspace pour l'écouter !

Sunday 10 October 2010

Il ne s'est rien passé à Odessa

Toi
je t'ai trouvée
mais toi non.
Pourquoi es-tu si gentille aussi ?
Tu réapparais dans ma vie
tu veux être mon amie
et ta photo qui surgit
encore et encore sur Facebook
ça me caresse le coeur
c'est insupportable c'est bon
comme ces trucs à plumes roses
qui te dépoussièrent la maison
comme ça,
gentillement,
lentement,
tendrement,
atrocement.
Je te vois je t'aime je te veux,
c'est simple, clair,
comme un mec amoureux
ta peau si blanche, tes cheveux noirs
et moi au dessus de tout ça
et moi...
mais je ne suis pas un mec
j'ai encore oublié !
Et d'aller dans ta ville quand tu n'y es pas,
ai-je marché où tu as marché ?
Sur quel trottoir dans quel boulevard ?
Où t'es-tu assise ?
Dans quel bar quel restaurant ?
Tu étais là oui vraiment ?
Et les musées ? T'es-tu arrêtée devant ce tableau
comme moi j'ai fait à en presque pleurer
Victoria Dorogan le jour et la nuit m'a fait trembler
oui vraiment ou bien était-ce celui-là, toi, qui t'as fait trembler ?
Etait-ce La Babylone Ukrainienne ?
Et c'est vrai quel bordel de culture
"les colonies allemandes figurent parmi les acheteurs"
pour les brebis métisses that is et les juifs les français ?
Les boulevards et les trottoirs c'est tellement peu russe
que ça l'est beaucoup et les violons dans l'orchestre tellement juifs
-c'est sûr un violon c'est plus facile à prendre en cas de pogrom
dit la blague triste et drôle comme les histoires d'Isaak Babel
je n'ai pas trouvé sa maison d'ailleurs c'était le début de la fin là déjà
ça s'est passé, l'impossibilité, en plus du rhume et la difficulté d'aller
nager, quelque chose de nul -oh quelle idée... aller dans ta ville
un matin je pleurais de joie, l'après-midi d'ennui
tu ne m'aimes pas c'est pire tu m'aimes bien
on est copines sur Facebook c'est super bien
et les photos ternes que j'ai prises absentes de toi
putain qu'est-ce que j'ai pu me faire chier dans ta ville
à vrai dire c'est à peine croyable
c'est Vienne c'est Paris c'est le midi c'est l'est
c’est l’ouest et le nord aussi c'est à rien y comprendre
et sur le port je n'ai pas vu de matelots
ils étaient sur les marches à se faire prendre en photo
et des femmes quelquefois sortent des boutiques
autant habillées que dans leurs chambres à coucher
les hommes trébuchent moi je ne peux pas regarder
et puis chaque brune qui passe c'est toi
en moins bien celle-là trop maigre
celle-là trop grosse celle-là habillée trop bien
toi tu es la simplicité même
et puis tu es mal habillée quelquefois j'aime
je n'ai jamais vu ton corps j'avoue
jamais regardé jamais osé
je prie pour qu'on ne se voit plus
c'est trop de joie et de peine en même temps
les efforts que je dois faire quand je te vois
me prendre le bleu de tes yeux dans la gueule
sans trembler ne pas laisser mes sens faire la loi
ne pas te voir c'est ignorer une rose éclose
à deux doigts de mon nez
la souffrance que c'est
oh tu ne peux pas savoir
et là-bas je pensais
alors qu'une future mais hésitante madame
préparait son site internet avec des étrangers
pour un bordel en ligne de blondes en paquets de douze
là-bas je pensais qu'est-ce que je fous là
mais qu'est-ce que je fous là ?
A côté des pauv' types de la CIA ou de chez Coca attendant
de se marier ou de baiser j'attendais j'attendais quoi ? Toi ?
Il n'y avait que le soir qui laissait la folie rentrer
par les fenêtres comme le vent qui s'engouffrait
le soir oui je pensais allongée tu vas me retrouver
"ça s'est passé à Odessa" disait le poète
ça s'est passé, ça s'est passé quoi ?
Il ne s'est rien passé ici rien
que toi et l'idée de toi l'absence de toi et puis ta présence aussi
moi marchant dans les rues vers ton fantôme qui me fuyait en plus
moi assise à l'opéra pensant tu as été là tu y seras quand je n'y serai pas
au concert de l'orchestre symphonique peut-être t'es-tu assise là
exactement là au café français où je me disais tu y étais sûrement
oui souvent tu entendais la même chanson que j'entends maintenant
toi aussi tu as souri à la bêtise cette chanson fleur bleue de Paris
toi aussi tu t'es penchée vers la fenêtre t’emmerdant vaguement
et les chats qui se faufilaient à l'intérieur comme de mauvaises pensées
qu'est-ce que j'ai pu me faire chier dans ta ville c'est incroyable à quel point
le mur de la langue russe je me suis fracassée la gueule dessus vraiment
chaque jour la beauté la laideur de la langue russe comme une musique déjantée
mais les gens qui aidaient quelquefois les baboushkas dans les musées
me traînaient d'une salle à l'autre et souriaient quand elles me voyaient peiner
sur le cyrillique quand j'écrivais quelques mots du poème de Maïakovski
et le sourire de ce soldat oh j'en aurais bien fait mon petit déjeuner de celui-là
si tu n'avais pas été à trotter dans mes pensées depuis des mois
et la schizophrénie de l'Ukrainien en sur-titre à l'opéra sur les affiches
partout dans la rue la bêtise de tout cela
Y-a-t-il quelqu'un à Odessa qui parle l'Ukrainien ?
Y-a-t-il un Ukrainien dans la salle ? Dans la ville de Catherine ?
Sont-ils Ukrainiens ou Russes ou d'Odessa simplement - simplement ?
Car rien n'est simple à Odessa que les gens qui parlent drôlement russe
parait-il mais j'en sais rien moi je suis trop nulle
et la nuit je rêvais de mots russes comme de la crème flottant sur le borsh
difficile à avaler et la ville bouffée par la nature et les graffitis
90 pour cent d'humidité un jour j'étais heureuse à puer dans ma chemise
dans la pénombre d'un internet café rêvant de la nuit à midi tapante
au bruit que tu ferais dans mon lit si tu voulais
si je voulais aussi -mais je crois vraiment bien que oui-
et la tendresse des vieux qui dansent sur les airs de flonflons
dans les jardins publiques le dimanche ou bien la folle
pauvre Salomé fatiguée qui tourne toute seule dans son coin
elle c'est moi et de te revoir à mon travail qu'est-ce que tu fous là ?
Mets-moi une dague dans le coeur si tu veux
ça serait moins cruel, laisse-moi, laisse-moi
qu'est-ce que tu fous chez moi avec tes yeux
qu'est-ce que tu fais là putain tu fais chier
au coeur de l'été toi tu te ramènes !
Et je te dis ma surprise des filles si peu habillées
et des garçons si bien élevés qui ne regardent pas
"oh ils regardent, ils regardent" tu dis de ta voix à la Kathleen Ferrier
comme moi je te regarde maintenant ? je pense mais je ne peux pas
le dire laisse-moi laisse-moi j'allais t'oublier tu sais
je faisais tout pour ça qu'est-ce que tu fous là
avec tes yeux putain ils sont aussi foncés que le ciel
de ton pays -le drapeau ? Oublie, oublie, une moquerie
tu es le drapeau allongée sur le blé - en herbe
et qu'est-ce que j'ai moi à aimer quelqu'un d'aussi jeune
quelquefois je dis à mes amis il faut me flinguer se moquer
il le faut tu es trop jeune aussi et la jeune fille à côté au café
entourée d'une vieille pute et de trois étrangers
"with girls who wanna have fun" elle dit c'est du sérieux
le cul un vrai business mais qui je suis moi pour juger
c'est tellement la merde dans ce pays la vraie currency
c'est les filles et les Américains les Canadiens s'emmerdent
dans leurs boulots en or des "charities" ils s'emmerdent même
dans les orgies avec les esclaves slaves louées pour la nuit
mais c'est bon pour l'économie c'est bon pour l'économie
et je marche dans les rues et je me perds une partie de la nuit
dans la ville où on ne peut pas se perdre parait-il ah bon
et les néons me réchauffent à la fin avec la bière des internet clubs
et la blonde du bar qui sourit à mes trois mots de mauvais russe
et la beauté de ta ville me troue le coeur autant que toi
je ne reviendrai pas et puis la prochaine fois que je te vois
c'est sûr, comme dans le poème, tu vas me dire :
"je me marie" et je serai,
oui,
je serai calme comme le poète de près de deux mètres
je serai je serai...
alors oui vraiment non,
il ne s'est rien passé à Odessa, vraiment rien.

Friday 8 October 2010

on the death of one's colleague

very very strange thing, the death of one's colleague, and at their disappearance we only then realise their greatness and kindness somehow... Gudrun was a colleague of mine and I chatted with her on Monday (or some time last week I am not sure) about her holidays, the great time she had driving in the States visiting so many places there, and me telling her about one mistake I had made (forgot to order one of the textbooks for German) and her being so kind about this, almost humourous, me commenting about how neat and nice her working space was... then I believe it was the day after, I saw her in the restaurant while I was having lunch with other colleagues, and then that was it, next time I heard something about her, she was dead. And we went to lunch at the same restaurant, and I sat, without noticing I have to say, at the place where she was sitting when I had last saw her. Very very strange indeed, the accidental death of once's colleague, too young to die really. And I had heard (as we all did) of an accident. So, of course, thinking of a big accident on the motorway (especially that Gudrun told us about some close shave she had on the motorway a few months before). But no, not at all, she died because she had fallen down the stairs. She had stayed overnight at St John's, after a college diner, and felt down the stairs (probably very medieval steps of stairs, this is St John's after all!) in the morning. And that was that really, a stupid, silly death. Or so we think... but I did, last century (yes this is a while ago now...), study the history of European music and remembered the touching and intimate pages written by Louis Couperin and his friend Froberger about the death of monsieur de Blancrocher, musician, who died after falling down a step of stairs. I am listening to the Couperin's piece now.

It is funny somehow (or perhaps I should use another word, other than "funny" as indeed suddenly we are somehow prude about the words we are using when death is around) how differently we react to the news of death, or some other bad news I suppose. When our boss called us all in the library to say he had some bad news to tell, another colleague and I had tears coming out very easily, and no one else did, but so what? Does the measuring of O.litters of salted tears accounts for what one's truly feels?

There is a text by Montaigne I believe (quoting the ancients but I have not read them) speaking about this... this king who loses his son and hardly cries, but then loses it completely when he loses his dog... one can never measure one's sorrow and we all have our own ways to cope with this, and can be surprised by it... hence me rushing to the church opposite and asking, who was that? St Antony's to take Gudrun into paradise if such thing would exist... and then coming back to work, and doing a guided tour of the library with a smile and asking the IT Officer about something... and that was the whole of the week really, meeting shocked colleagues and sharing a tear or two and then forgetting about it all to do my job required at this time of the year (tours, tours, tours). Spending time also forgetting and remembering it had happened, and not believing, and I still somehow, do not believe I will not see Gudrun again. Last time I had a colleague dying, and I had not been a colleague for a while when I heard, but I had been very attached to her, I did see her so often, so often after she had gone. It has not happened with Gudrun so far, but so far somehow I am not believing it, that she has gone. I can remember her voice and laughter quite well, I can hear her if I wish. And really, it was yesterday almost our conversations. The information will sink in somehow, slowly.

I have just been listening to the Froberger version of the tombeau. How in the end, it finished with a descending scale to figure the fall, how we have to accept that "ridiculous" small death, what we call these days "domestic incidents", happen still. And they are death also, and not ridiculous at all, intimate rather.

Monday 4 October 2010

une dernière image

Je crois qu'il s'appelle Richelieu, c'est le type en haut des célèbres marches (vues dans le Cuirassé Potemkine) c'est aussi je crois, l'un des premiers gouverneurs de la ville... habillé en empereur romain... as you do (?)

Sunday 26 September 2010

conversations avec les gens (suite)


oui quand on voyage, il y a cette chose extraordinaire qui se passe : soudain, on change de vie, on parle avec les gens, on s'intéresse plus aux autres et tout ce qu'on le fait a une importance et une signification beaucoup plus grande (d'où le véritable DANGER de mal juger un pays, une nation d'après trois personnes et un sourire et demi!... en parlant de sourire, encore!, j'ai une photo magnifique d'un jeune qui me regarde, et qui sourie ! Je ne la met pas sur le blog car je n'aime pas mettre comme ça des photos de personnes, je les met sur Facebook plutôt). Enfin... le voyage s'est achevé, je vais reprendre le travail dans quelques heures et oublier tous les mauvais moments d'Odessa (sentiment acru de solitude à cause de la langue que je ne parle pas, autres choses, dont je n'ai pas envie de parler), mes souvenirs visuels de la ville vont ressembler à une série de "carte postale" (comme la photo que je vous montre) finalement, je vais finir par me souvenir de tous les bons moments et oublier les autres... cela s'appelle la nostalgie... :-)

Saturday 25 September 2010

viens de rentrer dans

mon autre chez moi a Oxford, suis toujours dans un internet cafe donc toujours pas d'accent... pour en revenir a ce livre de monsieur Botton, j'imagine qu'il doit aussi parler des conversations que l'on a avec des gens qu'on ne connait pas, la plupart du temps des conversations absolument extraordinaires. Hier, apres le couple sympa qui habitait le nord de l'Allemagne j'ai rencontre Gabriela qui habite a Prague, et puis aujourd'hui, deux personnes dans le taxi qui nous emmennait a l'aeroport Paris Charles de Gaulle, ensuite c'etait une jeune femme d'Israel, elle m'a inscrit son nom sur une feuille de papier qui je crois est tombee de ma poche. Tant pis, elle me contactera sur facebook, comme tout le monde!
Tres longue conversation avec Gabriela sur les differences est-ouest et l'etonnement, pour ne pas dire le choc des americains de ne pas voir les gens sourire assez, remarque aussi qu'on m'a faite aujourd'hui dans le taxi par l'hotesse de l'air qui revenait juste de Moscou... mais pourquoi demander a tout le monde d'agir de meme? Si les gens sourient moins, qu'est-ce que cela dire? Rien. Il y a, j'imagine, de nombreux assassins souriants! (ce genre de remarques m'enervent franchement), bon je continuerai plus tard, je dois aller a une fete dans les Costwolds et j'ai un train a prendre... a +

Friday 24 September 2010

l'art de voyager... l'art de juger

je ne sais pas si Monsieur de Botton parle de cela dans son livre sur l'art de voyager... que faire quand on voyage et qu'on a la creve? Vraiment pas super... ce qui drole, enfin plutot..., c'est de realiser qu|il faut vraiment etre plutot tres malade en vacances pour le remarquer... au boulot, le moindre petit probleme et je le remarque... ici jai la moitie de la tete qui est partie depuis que je suis arrivee en Ukraine et je suis sourde d une oreille presque en permanence... ca nest pas forcement fantastique pour l apprentissage d une langue ni pour aller entendre un bel orchestre... mais que faire? Sinon prendre son mal en patience, cest a dire lignorer completement et continuer a essayer de voir, d'entendre le plus possible... oui je sais les caracteres c est de pire en pire, je suis maintenant a Prague... legerement paumee sur le clavier... mais bon... entendre le russe continuellement me manque deja... meme si je n y comprenais rien. Conversation sympa avec mes voisins dans l'avion, une Ukrainienne qui est en fait roumaine mais a vecu en Moldavie apres avoir vecu en Bessarabie, as you do, avec son mec allemand, discussion tres sympa et tellement agreable pour moi qui n'a pas vraiment parle depuis deux jours... le type m'a parle d'un livre qui s'appelle Molvania, ca parle des gens et des attitudes de l'europe de l'Est, ca a l'air tres drole bien qu'un peu lourd de chez lourd, mais il y a toujours les cliches -je vois ca a mon travail- et toujours un peu de verite derriere les cliches... je crois qu'il est vraiment tres tres difficile de savoir vraiment ce que les gens ressentent, j'ai ete etonnee par exemple du nombre de fois ou les gens se sont retournes sur moi, et des deux fois ou des baboushkas m'ont montres le chemin des toilettes pour hommes... je crois simplement que les gens ne sont pas habitues ici a voir une femme avec des cheveux aussi courts mais qu'il n'y a rien de mechant a cela, ou bien les gens se sont retournes pour tout autre chose, parce que j'avais l'air etranger mais pas Americain? Enfin bref je n'en sais rien... le sourire aussi, les gens ne sourient pas forcement autant que les Anglais ou les Francais, plusieurs fois je me suis prise a sourire aux baboushkas des museums et elles n'ont jamais souri en retour, ce qui passerait pour le comble de la grossierete quelque part est tout a fait normal autre part, etc... qu'il est dangereux de juger un pays sur les quelques impressions qu'on en tire en quelques jours ou semaines. C'est comme ce peteux de Francais qui a juge la Russie en quelques semaines passees dans les milieux de Saint Petersbourg prout-prout francophones -ou bien est-ce un pleonasme?
Enfin bref, les Russes, ou plutot pardon, les Russophones d'Odessa, me font penser aux Russes, a la fois si proches de nous les Francais et si loin, des manieres polies et sauvages a la fois... ne disait-on pas que Pierre le Grand a casse les cotes d'un pauvre type pris dans son embrace? Que Stravinsky faisait le baise main aux dames tout en leur marchant sur les pieds? mais non, ce sont des cliches que tout cela, ou, sinon des cliches, des particularite individuelles.
Ce qui nous parait grossier ne l'est pas forcement... par exemple ils ne s'excusent pas autant que les Britanniques -il faut dire qu'Oxford est plutot tres tres polie comme ville... a vrai dire, dans la rue, il ne s'excusent pas du tout, mais, contrairement aux Britanniques et proches en cela des Francais, ils disent au revoir dans les magasins, ce que j'aime beaucoup. Ils sont aussi assez proches des Francais for the art of queuing, a vrai dire pires...quoique, a Marseille... il suffit de s'habituer, c'est tout. Bon, j'y vais... je vois qu'ils vendent de l'absinthe ici, interdite a la vente en France... ca doit etre tres bon... je vais m'acheter une bouteille a partager avec quelques amis pour raconter mes voyages...

derniere journee

ou plutot demie journee, il faut que je profite de ma derniere heure ici et donc, ne pas rester trop longtemps devant cet ordinateur... j'ai encore acheter des livres hier, chaque jour en fait j'ai achete des livres au supermarket des livres.... encore de la poesie... va falloir que je reorganise la collection russe a la maison qui est maintenant plus importante je crois que la collection anglaise, je deviens grave la... allez zou, je retourne sur le boulevard de la mer, une derniere fois...

Thursday 23 September 2010

je ne veux pas partir

apres une si belle journee...je me suis decidee a retourner au musee du centre et j'ai bien fait... ok, les salles d'art europeen etaient fermees, ceci dit, mis a part Chardin, j'en ai pas grand chose a faire de voir des vieilles choses de chez nous... et c'etait tellement mieux que ca, j'ai vu des nouvelles choses d'Ukraine, des peintres contemporains, des choses communes, et des choses tres tres belles, j'ai envie d'acheter... donc peut-etre je ne vais pas vous donner trop de details... disons qu'il y avait de belles peintures, un peu nature morte mais avec des couleurs vraiment qu'on ne peut voir que dans un pays russophone... les decors de Bakst pour les ballet russes reviennent en memoire quand on voit l'oeuvre de Inna Andrajevska (desolee je rajouterai le vrai nom en Russe, euh pardon en Ukrainien lorsque je serai de retour chez moi... ridicule de voir tout ecrit en Ukrainien a vrai dire puisque tout le monde ici parle Russe, ca serait bien d'avoir des lois locales pour les langues autant que nationales... voir le probleme aussi en Slovaquie avec le Hongrois, je serai contente d'entendre des nouvelles de l'Europe pour ce cas la...) ou bien etait-ce Olia Polotno? Oui, je crois c'etait plutot ce nom-la... un tableau en particulier qui s'appellait la Babylone ukrainienne tres tres belles couleurs... et puis aussi a l'aquarelle et la gouache, l'oeuvre de Gorogan Biktori, en particulier Nuit et Jour et puis la salle d'art orientale avec quelques merveilles d'Iran, de Mongolie et du Japon... magnifique.... entre deux salles j'entends un Francais qui grogne a l'entree parce qu'il ne peut pas voir Caravage, ok dommage, mais l'art, c'est aujourd'hui et maintenant... et aussi ICI, c'est a dire, l'art produit par les gens de la region.

Ensuite, completement par hasard, je tombe sur le musee litteraire qu'on ne m'avait pas recommande puisqu'une connaissance du Russe serait quand meme bien... mais bon, moi j'ai adore, quand meme, de lire, en Francais, dans le journal d'Odessa du debut du XIX dans un chapitre intitule De la culture de la laine (suite) que 'les colonies allemandes figurent parmi les acheteurs pour 400 brebis metisses' ou de trouver un pamphlet, en francais toujours, avec pour titre la femme, consideree comme epouse, mere, fille et soeur par P.F.Ch.E. de Villeneuve, au profit de la salle d'asile d'Odessa... honte d'avoir oublie que Anna Akhamatova vient d'Odessa, plaisir de reconnaitre quelques mots dans un poeme, privilege de voir des notes et dessins (?) faits par Pouchkine, de belles photos d'Isaak Babel... et j'imagine que je vais m'arreter la et insulter surement toutes les personnes qui connaissent quoi que ce soit a la litterature russe! Enfin bref, j'ai dejeuner leger, simplement un borsh (pour aller avec le delicieux vin de Moldavie que j'avais commande) et je suis partie a la recherche du boulevard des francais... un peu decue je dois l'avouer, tant pis, suis tombee, pres de la gare sur un marche au livre ou j'ai trouve un dico sympa (russe-francais) et puis je me suis depechee de repartir au centre ville, engloutir un delicieux plat chez 'amis et biere' (promis, je change ca quand je reviens chez moi et je rajoute les liens!) pour ensuite aller ecouter l'orchestre de la ville.

J'ai un rhume, et une oreille bouchee en permanence depuis que je suis arrivee en Ukraine, et c'est vraiment dommage car je crois bien que c'est l'un des meilleurs orchestres que j'ai eu l'occasion d'entendre pour les cordes et la dynamique... extraordinaire... j'ai entendu, brievement, et de loin! l'orchestre philarmonique de Berlin a Oxford, et bien Odessa c'est la meme chose point de vue dynamique, on passe de 0 a 100 kilometre heures en quelques secondes, exactement oui, comme une voiture de luxe (que je n'ai jamais conduits mais ou je me suis quelquefois laissee conduire) et les cordes... les cordes... la folie presque des cordes a certains moments dans la symphonie numero 1 de Mahler... rrrrrrrrahhhhhhhhhh... je crois que pas mal d'orchestre en France peuvent aller se rhabiller et le Bolshoi (entendu a Londres il y a peu de temps) devrait venir prendre des cours ici a Odessa. Les vents pas mal, pas mal du tout, le hautbois merci, la flute bof, les cors, quelques couacs, ceci dit, cela arrive toujours avec les cors, les autres cuivres (desolee, je suis nulle, je ne sais plus lesquels) magnifique, un tres tres tres grand moment de musique... et vraiment, je n'etais pas contente avec mon rhume... j'ai du mal a juger l'accoustique et vraiment tout l'orchestre avec ce rhume, c'est enervant...

Wednesday 22 September 2010

comme il est difficile

de ne pas se sentir seul(e) lorsqu'on est dans une grande ville et qu'on n'en parle pas la langue... souvenirs de Budapest qui reviennent, impossibilite d'allonger trois mots, mais quand meme... quand on arrive a en allonger deux, ou meme un, quel plaisir... je crois que j'ai fait plaisir a une russe lorsque, apres avoir decouvert qu'il n'y allait pas avoir de piece de theatre jouee ce soir, j'ai dit: jal (dommage), j'etais vraiment super contente de moi... pas comme ce matin a ma lecon de russe ou j'oubliais tous les mots!
Pas une super journee point de vue musees... je suis retournee au musee ferme hier, et il etait ferme aujourd'hui, flemme d'aller a l'autre musee... je suis allee au musee d'archeologie, ouvert celui-la ou il y a des tresors! J'ai eu le droit, apres paiement d'un billet special de prendre des photos... j'imagine tout de meme que c'est pour un usage prive donc elles ne seront pas ni sur facebook ni sur flickr.
J'ai grogne sur la bibliotheque de l'Universite qui ne me donne pas de nouvelles (ou peut-etre m'ont-ils repondus plus tard) mais Sasha, ma prof de russe, m'a dit qu'ils n'avaient probablement pas l'acces a l'internet. Elle m'a dit le salaire (en approximation) qu'ils gagnaient... environ 400 UAH (hryvna)... evidemment par rapport a mes livres sterling, ca n'est pas grand chose... choquant, la difference des salaires de bibliothecaire d'un pays a l'autre!

Tuesday 21 September 2010

maintenant y'en a marre

j'ai envie de rentrer chez moi... mais non je blague, évidemment, je réalise que "chez moi" au contraire est un endroit très inculte point de vue sorties (pas point de vue bibliothèques ni Blackwells quoique la FNAC et chez Gibert me manquent toujours autant...), je sors de l'opéra où j'ai vu une production locale de Madame Turandot, bon ok d'accord c'est pas mon opéra préféré et c'était pas Mirella Freni qui chantait mais c'était vraiment très bien et cela vaut bien les opéras que je vois une, deux, trois fois l'an à Oxford... ce qui m'affole vraiment c'est de voir qu'il y a quelque chose de culturel tous les soirs ou presque. L'opéra est magnifique, super schlagsahne partout, vraiment oui on se croirait à Vienne, j'aime bien ce site avec ce français très exotique (très intriguée par exemple par cet incendie mortel... qui n'a pas fait de victimes...)

Je pensais qu'il y allait y avoir un rapport avec Marseille, pour l'instant rien, je n'ai pas vu de quartier juif ni arabe, en tout cas bien évidents, je vais continuer à chercher, j'aimerai bien trouver le quartier où habitait Isaak Babel, ou au moins le quartier dont il parlait, à moins que ça ait été complétement détruit pendant la guerre? Ca ne m'étonnerait pas.

Il y a un bruit que j'ai beaucoup aimé entendre aujourd'hui (oui, en plus de Puccini... vous avez compris je suis pas une super fan...) c'est le bruit des voitures qui roulent sur les pavés... bruit parisien qui a maintenant presque disparu.

Beaucoup de photos prises aujourd'hui, je suis allée me perdre près des célèbres marches... je dois avouer je suis un peu décue et puis un type voulait absolument me refiler son singe, non merci... j'aime bien la photo vue l'autre jour avec l'orchestre philarmonique installé sur les marches, ou bien la foule d'Odessa (pour l'anniversaire de la ville), ensuite je suis allée me perdre dans le quartier près du musée d'art rue Sofiyvska (d'ailleurs fermé j'étais pas trop contente) un quartier assez bobo j'imagine, et puis ensuite je suis tombée sur un quartier plus popu avec un marché couvert, ils fermaient donc je n'ai pas eu le temps d'acheter grand chose, tant pis. La lumière ce soir était magnifique et avant de m'engroufrer à l'opéra j'en ai profité pour prendre plein de photos des façades dorées par le soleil du soir.

J'ai fini ma carte mémoire photo, achetée pourtant samedi... did I get carried away somehow? I wonder why...

Monday 20 September 2010

ok ok

c'est toujours facile de s'affoler, de s'emballer, surtout quand il est tard et qu'on a bu deux verres de vin (d'ailleurs pas super super le vin mais bon, au moins c'est une production locale, et ça n'est pas cher, par rapport, je suis sûre à des vins trop taxés qui seront finalement dégueulasses aussi sûrement, vu le prix...) mais bon, je suis absolument charmée par la ville.. c'est un peu comme sortir avec quelqu'un j'imagine, au début tout est nouveau tout beau, on s'imagine à peine que des gens meurent dans la ville, qu'elle est là seulement pour nous amuser, nous charmer, nous séduire... "ville hédoniste" on m'a dit, ou bien j'ai lu quelque part, oui... je suis dans un internet café qui ressemble à un cabaret, avec néon rouge s'il vous plait, en train de taper quelque chose de carrèment insipide après 11 heures du soir avec deux hôtesses qui pourraient tenir le premier rôle dans le prochain James Bond, enfin oui le deuxième rôle mais le premier rôle aussi enfin vous voyez bien ce que je veux dire... il y a des chats partout dans les rues et j'ai passé les six dernières heures à écouter de la musique française -et aussi à déguster un borrrrrrrrrsh qu'est-ce que c'est bon !- au café Kompot (sur twitter en plus :-) après ma première leçon de Russe et une orgie de livre au supermarket des livres :-)

Toujours difficulté d'aligner ne serait-ce que quelques mots... c'est difficile, plaisir d'entendre la langue vraiment, tout à l'heure au restaurant l'un des serveurs a dit "tchou-tchou" pour virer une bête (un chat) du restaurant... ça m'a fait penser à Boris Godounov, je sais je sais pas vraiment le même contexte, mais c'était la même expression...

En fait, plutôt que d'Allemagne, cette ville me fait penser à... Vienne, évidemment, avec des façades genre schagsahne et des tons mi-pastels mi-raisins...

Je suis repassée au square avec le "kiosque à musique" et il n'y avait pas d'orchestre à cette heure avancée, évidemment, mais toujours le remix musique classique avec l'éclairage des jets d'eau... je trouve ça très sympa mais très étrange aussi... ou bien c'est l'influence des photos que j'ai vues dimanche sur l'anniversaire de la ville avec échiquier géant, impression qu'on se trouve dans la ville du "prisonnier" avec ses activités collectives... oui oui je sais, j'ai bu... bon je vais peut-être aller me coucher finalement... ah oui j'oubliais, je parlais de la beauté des cheveux noirs tout à l'heure, je veux parler maintenant de la beauté de certains types qui ont un nez exactement comme un des marins dans le Cuirassé Potemkine, et des cheveux blonds mais une peau bronzée aussi, ça n'est vraiment pas un type de type que j'ai vu ailleurs qu'ici (ou dans des films russes!) et puis aussi, plus anecdotique, les fausses rousses presque acajou... ça me fait penser à certaines femmes vues en Hongrie ou en Autriche, il doit y avoir une mode faux roux acajou dans ces pays-là, c'est marrant. Bon, oui, je crois qu'il est temps que j'aille me coucher...

Sunday 19 September 2010

avertissement aux Français

qui prendraient des drogues avant d'arriver à Odessa (il n'y a jamais besoin de toute façon de prendre de drogues, encore moins quand on voyage et là de toute façon c'est le TRIP total) vraiment PAS BESOIN... impression très très étrange d'arriver dans un pays étranger et français à la fois... il faut dire que j'arrive un dimanche et j'imagine tous les dimanches de la belle saison ont un côté Vichy avant la guerre avec ses fanfares (qui jouent aussi des airs français pour bien ) qui virent au bal popu où les vieux s'amusent plus que les jeunes, ça fait plaisir à voir, il y a aussi quelques fous (allez je me compte dedans...), les pas dangereux, et cela fait toujours plaisir de les voir en liberté dans la ville.

Je sens que la fameuse Dame au petit chien n'est vraiment pas loin...

Odessa c'est le nom donné à la ville par la Grande Catherine, c'est (je viens de regarder dans wikipedia) la féminisation du nom d'Ulysse, quel drôle de nom on se dit et puis non, je trouve ça vraiment bien choisi, ça fait penser à l'Odyssée, aux grands départs, aux grandes aventures, ce que la Russie a dû penser à l'époque puisqu'elle avait enfin l'accès à la mer (en plus de la Baltique)... et puis c'est en quelque sorte le retour à la "case départ", retour possible vers les Grecs dont la langue russe est inspirée (je sais ça car j'en ai bavé moi du Grec ancien et j'en bave maintenant du Russe moderne...)
Bref oui, première soirée très agréable, la fanfare sous le kiosque dans le jardin, ça m'a fait penser aussi à mes dimanches d'enfance passés avec ma grand mère dans le XVième arrondissement au square Violet

Je me suis baladée (un peu) dans la ville, suis tombée sur la statue de Catherine avec en dessous d'elle plein d'hommes bien habillés eux aussi, est-ce que ce sont tous ses amants...? J'y retournerai aujourd'hui, car en plus je crois que j'ai raté les célèbres marches (filmées dans le Cuirassé Potemkine), je suis allée diner dans un restaurant ukrainien Koumanets (où on parle russe, ouf! Car je ne me vois pas apprendre une autre langue slave!) recommandé par le petit futé (j'ai bêtement oublié mon autre guide à Oxford où beaucoup de restaurants et autres bonnes adresses m'avaient été indiqués par une amie d'Odessa :-( enfin bon ç'est pas grave je n'ai pas oublié mon appareil photo ni d'ailleurs mon passeport !

Point de vue gens, c'est pas mal non plus... on se sent plus a l'aise qu'a Kiev (plus d'accent le type de l'internet cafe n'a pas l'air de savoir qu'on peut rajouter les langues a gogo sur les ordinos... heureuse de voir que je ne suis pas si nulle que ca finalement pour les ordinos :-) enfin bref oui les gens sont differents, moins blonds et moins de fausse blondes aussi (contrairement a Kiev... et a Paris aussi!) il y a eu plus de melange, en fait on pourrait se croire en Allemagne aussi, en Hongire aussi, beaucoup de gens avec les cheveux tres noirs et qulequefois aussi les yeux bleux, c'est tres joli.

Par contre il faut que je me re-habitue au queuing process... parce que je crois qu'il n'y en a pas... me suis fait depassee deux fois deja par des gros types... envie de me battre comme d'habitude... on se calme... il faut que je me rehabitue au machisme made in East... c'est peut-etre pas ca d'ailleurs, comme le copain qui me dit que c'est tres homophobe ici et que c'est la raison pour laquelle le type de Kiev m'a tape dessus... difficile de savoir vraiment... il vaut mieux de pas juger... une fille s'etait plainte au travail pour racisme.... turned out it was the lady who was rude with everyone, not just black people... alors oui, toujours vraiment, difficile de juger et il y a des mots (racisme, homophobie) qui sont des mots trop fort pour etre utilises a la legere... je pense vraiment qu'il n'y a rien de tout cela ici et que la plupart des gens sont absolument charmants (en tout cas il sont beaucoup plus charmants qu'a Paris, mais ca, ca n'est pas difficile....)... bon j'y retourne, il fait trop chaud et peut-etre vais-je aller nager ou bien le musee d'art, je ne sais pas encore... :-)

Saturday 18 September 2010

je m'excuse

de mon ton cosette dans mon dernier message... il est vrai souvent que revenir dans le XVième, le fameux triangle des bermudes comme le dit mon ami Fred' n'arrange pas les choses... à chaque fois que je reviens "chez moi" (mon autre "chez moi") je déprime... rien à y faire. J'aurai pourtant passer quelques bons jours à ne pas faire grand chose sinon attraper la crève et voir des amis chers... entre autre j'ai... vu une expo de photos russes et françaises sur Paris et Moscou, j'ai vu des films en russe, et en georgien, je me suis baladée en scooter près de la grande mosquée de Paris, j'ai ensuite dégusté là-bas un sirop d'orgeat, je suis allée me faire des orgies de livres chez Gilbert, surtout la littérature russe (traduite je précise) mais un peu Française aussi, j'ai entendu de la poésie super destroy de LA et... zut, il faut que j'y aille car je pars à Odessa demain matin et je dois acheter du parfum et un mag pour l'amie d'une amie qui habite là-bas! A +

Wednesday 15 September 2010

un peu de vérité? journal intime (yeah right)

trop de mensonges dans les films nous dit monsieur Houellebecq dans son interview dans les inrocks... peut-être il a raison, je ne sais pas... moi je viens de me taper deux films russes et franchement, j'aurai du mal à dire que ce sont des mensonges ce qu'on y voit, c'est plutôt "miserable" comme dirait les Anglais, plutôt triste, et gris, et long ennuyeux comme un jour où on en a marre de tout... en bref, j'ai trouvé ces deux films (voir l'autre blog) très bien, peu plaisant mais très bien. En fait on sort de la salle en se disant que notre vie, même ratée (pour penser au dernier livre de Houellebecq que j'ai très envie de lire) n'est pas si mal que ça. Mes amis qui sont mariés ou en couple avec des enfants sont jaloux de ma solitude... et moi j'aimerais avoir une vie de famille... cela viendra peut-être ou pas, ça m'a l'air un peu mal parti en ce moment, il y a je crois, un chat de mes amis qui m'aime beaucoup, et quelques femmes mariées (comme d'habitude) mais comme je n'ai aucune envie de me faire casser la figure par monsieur qui revient de son voyage d'affaire et puis je n'aime pas faire de la peine aux gens et puis je suis finalement très vieux jeu et je cherche, tout simplement, une amie ou un ami, pourquoi pas?... attendons... s'il n'y a personne, il n'y a personne... y a t-il quelque chose de pire que n'être PAS aimé? Oui...c'est d'être BIEN aimé... c'est ma situation en ce moment... courage fuyons !

Wednesday 8 September 2010

... voyages...

on se calme... je n'arrête pas de pense à mes prochaines vacances, j'ai hâte d'y être, etc... etc... ça n'est pas si bon que ça... alors aujourd'hui, pour me calmer, j'ai acheté le livre d'Alain de Botton, the art of travel car j'ai remarqué qu'il y avait un chapître "on anticipation" où il nous rappelle l'histoire du type dans à rebours... le type qui vient de lire Dickens et qui veut absolument aller à Londres, et puis qui, après être allé dans un pub près de la gare, s'en retourne chez lui... non, moi je ne peux pas retourner chez moi, car déjà je n'ai pas vraiment de chez moi (pour penser en des termes capitalistes puisqu'ici en Angleterre on est toujours une espèce de half-citizen si on loue... ) et en plus, oui, je veux partir en vacances et je vais partir... même si l'envie me prennait de ne plus pouvoir partir, mon portefeuille me remettrait sur le droit chemin, ie le chemin d'Odessa, et, pour y aller, le chemin jusqu'à l'aéroport!

"Nothing was as I had imagined" (p. 12) nous dit le de Botton lorsqu'il est arrivé sur le lieu de ses vacances... eh bien justement ça serait intéressant de savoir ce qu'on imagine à l'avance, ce que l'on voit, et ce que l'on discute avec des gens du pays. Mais déjà l'ordre est brouillé puisque je connais déjà des gens du pays.

Odessa, je me disais, il y a des juifs, des musulmans, c'est une ville portuaire et assez française finalement (les architectes de la ville), la mafia y est florissante... c'est la Marseille de la mer noire (qui finalement ressemble pas mal à la Méditerranée). Eh bien non, parait-il. On verra.

Ca a un petit côté Yalta aussi, ville où les riches de Russie venaient en villégiature. Et puis la mer doit être noire... bon j'arrête de dire des bêtises, on verra, mais comme disait Baudelaire, on s'ennuit partout, et peut-être aussi même pendant des vacances à Odessa !

Thursday 2 September 2010

A Librarian's lament

A Librarian's lament

for ...

Seeing you in the library ...
you're an immense chocolate bar
parading in front of a diabetic - me!
or water in the middle of the desert
a mirage - don't go there!
You say it's summer, plenty of time to study.
To study. Ah.
And I? I have to go back to work
plenty of time to catalogue I say,
regrettingly.

Wednesday 1 September 2010

discussion avec des amis

ce soir sur les films et la philosophie. Est-ce qu'il y a beaucoup de films qui vous font philosopher? On avait commencé à parler d'Avatar, moi j'avais du mal à voir de la philosophie là-dedans, belles images, message naïf, personnages soit "gentil" soit "méchant" bref pas de quoi philosopher. Mais mon amie parle du concept de progrès, des envahisseurs qui sont avancés technologiquement et des "bons sauvages" qui ont une belle vie en communion avec la nature. Je parle de bon sauvage évidemment car cela fait penser à Rousseau et à la réponse de Sade, ou de Voltaire, que la nature n'est pas forcement "bonne" (la philosophie dans le boudoir, le tremblement de terre de Lisbonne dans Candide)... alors en fait oui, on peut philosopher avec beaucoup de films... probablement tous les films si on est doué pour ça... mon "best of" film philosophique c'est: the matrix... sommes nous dans la réalité? Qu'est-ce que la perception? Qu'est-ce que le Vrai? Ce qu'on voit? Autre chose? Mais mon préféré, (et là le terme "philosophique" va se détruire?) c'est The Village. Encore une fois un mythe du bon sauvage... retournons-en arrière, refusons le progrés, et le fou du village (considéré presque saint dans pas mal de pays, comme en Russie... c'est celui qui est possédé, un "fou de Dieu", qui dit la vérité... qui ne perd pas la vie lorsqu'il dit ses quatre vérités au Tsar) le fou du village, qui devrait être un "gentil" commet un crime...

Saturday 21 August 2010

impressions de Kiev

Nous les Français on est très bon pour les grandes discussions, les grands jugements, le blahblah, et quelquefois, pour ne pas dire souvent oui, on dit des bêtises... Je ne sais plus quand c'était, fin du XVIIIième siècle ? Début du XIXième ? Un Français se ramène à Saint Pétersbourg, passe environ un mois là-bas et écrit ensuite tout un tas de bêtises sur la Russie. (j'ai lu ça soit dans le Natasha's dance d'Orlando Figes soit dans le Russia and the Russians de Geoffrey Hosking). Il ne parlait même pas russe d'ailleurs et a dû passer sa vie "russe" à aller d'un salon à l'autre au milieu des intrigues, des petitesses et des folies des grandeurs des gens de la haute (ou des Verdurin du coin), le tout en Français... Tout cela pour dire vraiment que j'espère ne pas dire trop de bêtises et de généralisations sur la ville et les gens de Kiev. Et puis je ne suis restée qu'une semaine et je ne comprends ni le Russe ni l'Ukrainien.


J'ai été frappée en premier par la grandeur de la ville et sa beauté, il y a le côté carte postale presque des églises orthodoxes un côté presque irréel mais aussi tout simplement des détails dans les couleurs qui sont si différents de ce que je suis habituée à voir, comme ces tuyaux jaunes par exemple... le luxe soviétique du métro, de la gare, du funiculaire (qui ressemble d'ailleurs plus à une église qu'à un funiculaire).


Je pensais que j'allais comprendre les divisions linguistiques et sociales, je pensais que les gens riches allaient parler Russe et les pauvres Ukrainien mais vraiment ça n'est pas du tout ça, bien qu'il y ait j'imagine plus de gens au pouvoir qui parlent le Russe (c'est en tout cas ce que m'a dit une de mes profs). Il y a des divisions géographiques aussi, l'Ouest parle plus l'Ukrainien ainsi qu'en général dans les villages, mais à Odessa, on parle plutôt Russe, ainsi qu'à Kiev, ou bien si on ne le parle pas, on le comprend (l'article, en Anglais, sur l'Ukrainien est très bien). J'ai remarqué quelquefois le léger mépris des Ukrainiens de langue russe par rapport à l'Ukrainien, qui est pour eux, une sorte de dialecte russe, souvent paysan, il est vrai que c'était la langue de Gogol (celle dans laquelle il ne s'est pas exprimée, contrairement à son père mais peut être aussi qu'il n'a pas pas être publié dans cette langue puisque le Tsar de l'époque l'interdisait?)... langue inférieure, "petit Russe" comme on l'appelait (par rapport au "grand russe" qui était la langue russe). Mais peut-être est-ce un mépris autant social et géographique (la langue des paysans) que linguistique? (après tout c'est un peu la même chose en France: impossible de parler la langue du village à Paris! Mais je reconnais quand même qu'il s'agit d'un patois et plus d'une langue qui a presque disparue maintenant), c'est peut-être ça finalement : l'Ukrainien c'est la langue des "ploucs" , des "bouseux" ?

... Revanche quand même, il y a maintenant un auteur juif d'Odessa (qui auparavant avait comptée dans ses murs l'auteur génial Isaak Babel, de langue russe) qui écrit ses pièces de théâtre en Ukrainien (j'ai lu ça dans l'article de wikipédia sur la langue ukrainienne)

Mon hôte était Russe et la photo de la cage d'escalier menant à l'appartement parle d'elle même (enfin j'espère!) ainsi que les photos des environs. Les jeunes parlent ukrainiens car ils doivent apprendre cette langue à l'école, j'imagine maintenant que c'est la langue officielle des examens... Pays en transit, ville d'élite de la Russie Soviétique (et de la Russie d'avant aussi), Kiev demain ça sera quoi ? Kiev aujourd'hui c'est ça pour moi : splendeur des temps passés soviétique et tsaristes (depuis Catherine de Russie au XVIIIème siècle), élite intellectuelle, scientifique, pédagogique et pauvreté et difficulté aujourd'hui à joindre les deux bouts...

On se moque du côté presque mafieux de la politique ukrainienne (ceci dit étant Française et vu les scandales qui secouent mon pays en ce moment, je ne pense vraiment pas que l'on puisse se permettre de juger!) et je dois avouer que je savoure avec grand délice la seconde partie des aventures du pingouin de l'écrivain de langue russe Andreï Kourkov. On se moque peut-être aussi de la façon de s'habiller des jeunes femmes - ou, devrais-je dire, de la façon de NE PAS s'habiller des jeunes femmes car j'ai eu l'impression de me retrouver dans le fameux théâtre du Maître et Marguerite où les femmes se retrouvent toutes nues, mais je ne pense pas qu'on puisse se moquer vraiment d'autre chose... (et puis les goûts et les couleurs... il n'y a qu'à se souvenir de la photo de mademoiselle Chanel regardant d'un air mauvais une jeune fille en mini-jupe!): la beauté de la ville, même dans ses quartiers les plus pourris, la beauté des femmes (qu'elles nous plaisent ou non), la beauté des hommes (combien de fois me suis-je presque retournée pour regarder encore un visage que l'on aurait pu voir dans Le cuirassé Potemkin) et la beauté des icônes du musée national d'art ukrainien
(on aurait pu facilement emmener toute la première salle à Paris pour l'exposition Sainte Russie tellement toutes les icônes étaient magnifiques. Ce qui est chouette avec les icônes c'est qu'il a des styles, des couleurs différentes selon les écoles : Kiev, Novgorod, Rostov, Pskov, Moscou... je n'arrive pas encore à reconnaître les icônes par ville, mais ça va venir!)

Vu l'énorme drapeau de l'Union Européenne à côté de l''Ukrainien au parlement (ou un autre grand édifice public, je ne sais pas lequel), il est fort possible que l'Ukraine vienne nous rejoindre... je ne sais pas si je dois m'en réjouir ou pas...ce qui je sais c'est que cela pourrait-être un grand gain intellectuel pour l'Europe, et une perte pour la Russie, ou bien peut-être la Russie pourrait-elle nous rejoindre ? (mais je délire là, il faudrait qu'elle soit plus démocratique, et qu'elle le veuille bien, et qu'elle se sente suffisament européenne, ce qu'elle est, et ce qu'elle n'est pas...) Ce que je sais en tout cas (arrêtons là les délires pseudo-intellectuels) c'est que j'ai hâte de retourner en Ukraine et dans d'autres pays d'Europe de l'Est où l'on parle Russe... et puis la cuisine vraiment... délicieuse. J'aimerai goûter les vins aussi... s'ils sont aussi bons que les bières j'y retourne tout de suite!

Sunday 15 August 2010

Madame Raymond

je ne sais plus pardon, si c'est avec un d à la fin ou un t. Madame Raymond, en tout cas, c'était notre prof de Français en classe de première pour le bac. J'ai parlé d'elle l'autre jour, avec une copine que j'ai retrouvée (ou qui m'a retrouvée, je ne sais plus) sur Facebook. On a pris un café ensemble lorsque je suis passée à Paris... Souvenirs, souvenirs... Madame Raymond, c'est quelqu'un que j'arrivais à écouter - ce qui, à l'époque, tient du miracle. C'est quelqu'un qui a réussit à convaincre, quelqu'uns d'entre nous du moins, à lire "à la recherche du temps perdu" pendant l'été. "C'est les des derniers moment de votre vie où vous allez avoir le temps" ou un truc comme ça, qu'elle avait dit. Et ça a marché, en tout cas pour moi, j'ai lu la recherche en entier cet été là. Et je n'ai pas tout compris (si tant est que l'on puisse avoir à comprendre quelque chose, mis à part, évidemment, de savoir se guérir de sa jalousie - après avoir lu "un amour de Swann"). Quelques années plus tard, j'ai relu la recherche (en sautant, je l'avoue, la grande soirée qui se trouve je crois dans "le côté de Guermantes"), et puis quelques années plus tard, j'ai re-relu la recherche -en sautant encore plus de passage. Enfin, revenons à Madame Raymond... j'avais une petite amie amoureuse d'elle, c'est pour dire. Moi non, je n'étais pas amoureuse d'elle mais j'arrivais à l'écouter. Je crois que je n'étais pas la seule. Et il me reste quelques souvenirs de cours avec elle, le passage de Rousseau (peut-être aussi parce que j'étais interrogée... c'est dans le Lagarde et Michard), quelques moments sur les 5 besoins établis par les philosophes grecs, lectures sur un amour de Swann, un commentaire sur "elle a des yeux revolvers" de Marc Lavoine... A l'époque (et à toutes les époques j'imagine) on était mal dans notre peau, on ne savait vraiment pas ce qu'on allait faire de nos vies, on se sentait nuls (en tout cas moi) et c'était une havre de paix que d'aller à son cours (sauf évidemment si on allait se faire interroger...). J'ai eu de la chance, j'ai travaillé vraiment une fois sur un texte, et elle m'a interrogé le lendemain.. pareil pour le bac en musique... la chance des débutants... ça m'a permis d'avoir le bac!). Madame Raymond... que j'ai rencontré une fois au supermarché... et qui m'a parlé simplement, sans ambages... se plaignant du "crush" de mon amie... Magie des bons profs : être modeste, parler simplement en dehors de son cours. Pas de préciosité, temple des riches de la France... J'aimerais bien l'entendre parler la Bettencourt (or whatever her name is spelt). Mais ne nous énervons-pas... dans notre monde ou tout est "en ligne" on trouve aussi le temps de lire sous les arbres avec un bon vieux poche, donc ça n'est pas si mal. Cela, c'est un peu grâce à madame Raymond :-)

Sunday 25 July 2010

vue du métro, Kiev

Saturday 12 June 2010

я не понимаю

Je ne comprends pas
я не понимаю
tu t'assieds si près de moi
pour lire en Français
les poèmes de Ronsard
mignonne alons voir etc ... c'est ça c'est ça ...
tu n'es pas allée voir les roses avec moi
je ne comprends pas et puis
tu me regardes comme ça :
comme si j'étais une icône en chocolat...

Maintenant j'ai compris :
tu m'aimes mais je ne suis pas moi.
Qui suis-je ?
Je suis la langue de mon pays.

(alternative ending :
Maintenant je comprends
tu m'aimes mais je ne suis pas moi,
tout simplement.
Qui suis-je ?
Je suis la langue française)

Sunday 6 June 2010

heureusement


il y a le jardin, pour oublier toutes ses peines, pour enlever tout espoir, pour en donner aussi pour autre chose, pour oublier vraiment tous ses soucis de la semaine : le jardin. Le jardin c'est du boulot, mais quel boulot... façon de décompresser et de se vider la tête, dans le bon sens du terme. Approche philosophique (pour le peu que je connaisse du sujet) avec la célèbre phrase écrite par Voltaire qui fait dire cela à son héro (ou plutôt anti-héro) Candide. Ou bien ne faut-il pas prendre Candide trop au sérieux, après tout, l'oeuvre est nommée couillonade par son auteur... (autre définition ici avec le wiktionnaire... le sens est donc le même en Louisianne et en France... bien! :-)
Alors faut-il prendre Candide au sérieux? Moi oui, c'est une conte philosophique, comme peut-être les oeuvres en Allemand de Mozart (l'enlèvement au sérail, la flûte enchantée) et aussi il faut le prendre en rigolade... et qu'est-ce que c'est drôle... et je ne m'en souviens plus assez, il faut que je le relise.

Enfin bref, Candide dit, et ça finit là-dessus : "il faut cultiver notre jardin"... cela pourrait-se rapporter, si on y pense au fameux "Keep calm and carry on" ?
"Il faut cultiver notre jardin" ... il faut s'occuper de ce que l'on connaît? Ne pas parler, ne pas prétendre de ce que l'on ne connaît pas?
Il faut (proche du "Keep calm...") ne pas s'inquièter et continuer à travailler, à s'occuper?

Qu'est-ce qu'ils disent sur la toile ? (icann, w3.org et d'autres sites aussi sûrement que j'oublie)
premier site intéressant avec des pensées d'élèves ou bien, quelque chose de plus officiel, comme l'un des blogs du Monde et on voit finalement que la phrase est suffisament obscure et intéressante à la fois que l'on peut y réfléchir. C'est vraiment une phrase philosophique et puis non, si on décide que non et que vraiment on peut la prendre au premier sense du terme!

Wednesday 2 June 2010

se prendre une veste / se prendre un râteau

est apparemment une expression qu'ils ne connaissent pas ici, comme souvent les expressions populaires que, décidemment, on n'apprends pas à l'école. Se prendre une veste, ou bien : se prendre un râteau... j'imagine que c'est ça l'image... tel l'arroseur arrosé, on marche sur le râteau et on se le prend dans la gueule. Belle petite définition avec joli exemple (la blonde du Rex, j'adore!) dans le dictionnaire de la zone
ou bien, tout simplement, le wikionary pour l'autre expression : se prendre une veste. Je ne sais pas vraiment pourquoi c'est "une veste" à moins que reverso puisse nous aider...

Excellents les exemples trouvés ici, dans echolalistes, pour quelques reparties bien marquées pour la liste de râteaux qu'on peut se prendre dans la gueule... mais c'est vrai qu'il y a aussi les "gens bien élevés" et que finalement, mon râteau était plutôt léger dans la repartie... et le problème peut-être c'est que si le râteau n'est pas assez puissant, en fait, on garde toujours un peu d'espoir... et on risque, un jour, de se prendre le râteau du siècle... mais comme le dit le haut de page: "Attention un râteau peut ébranler un équilibre psychique déjà précaire"... alors ne nous prenons la tête, et attendons, sans trop y penser.

Sunday 9 May 2010

Automobile preserves



artweeks 2010 at artspool.net 8-16 May

A very impressive first exhibition of the first art competition organised by artspool.net who used last year's participants as the selecting panel. The winning artists, chosen from online documentation only, were then invited to do the 2010 artweeks

My favourite of them all was probably Jemma Watts, I absolutely loved the many different facets of her techniques with her subjects, Binge 1 and 6 (unfortunately not for sale or perhaps it is fortunate because you wouldn't know where to put this in your house, a museum would be better) are made of a mix of photocopy and coloured pencil representing women -or are they just plain monsters you could see on the side of hell of a jugdement scene made by the ancient masters like Bosch? The contrast between the blur of the photocopied background and the precision of the pencil' texture is fantastic. The style? Bacon meets the Berlin underground cabaret world of the late twenties... Just after this, a scene one could see in hell also, death (a bird skeleton dressed up like one of the creatures of the film the village), seating and looking at a collection of family photographs. This is the work of Rebecca Edelmann who continues with this macabre theme with the two striking figurines General Death and Wife. As a contrast perhaps I liked the fun of the kitchen suddenly invaded by practical objects d'art: the fridge doors decorated with huge chickens' drawings by Omar Castaneda. Just before that, one goes back into time in an oil painting while representing the very contemporary portrait of a cyber-woman, a work by Andris Wood. Then there is Chris Weitz's room, full of his obsessions of economics and politics, cars being put into jars, as in childhood, while watching the continuous stream of information for traders on television and finishing with the book Das Kapital resting on a red cushion as a Bible in church. An art provocateur that he describes as "an installation in progress toward 'Capitalism - a retrospective' "
Facing this is a cross made of mirrors in the garden by Mark Scott-Wood.
There are quite a few others art pieces I could speak about. Either in the studios or in the garden. A very varied selection of very good art.

Saturday 8 May 2010

Pastiche pardon...

"La magnificence, la galanterie et la démocratie n'ont jamais paru en Angleterre avec tant d'éclat, que dans les dernières années du règne d'Elizabeth II"



le vrai texte c'est là...

Tuesday 6 April 2010

i.m. Serge Serykh and his family

Oh Sergei Sergei
how they could have calmed you down
with a coffee and a chat
the people who decide.
Tick here for expulsion: (for a coffin and nails)
Oh Sergei Sergei
how your country's ghosts followed you
from Red Square to Red Road
how in every dark corner like spiders
there's still an Ivan or a Boris waiting for their hours
how you could not have left your country just like that
without being spied on poisonned psychotroned pushed perhaps
Oh Sergei Sergei
how they could have sat you down
for a coffee and a chat
the people who decide
and listen to the story of you
being trained to the point of crazy,
in your country.

Sunday 7 February 2010

Le testament

Corps femenin, qui tant est tendre,
Poly, souef, si precïeulx,
Te fauldra il ces maulx attendre ?
Oy, ou tout vif aler es cieulx.

Saturday 6 February 2010

extrait de livre

"Il y avait eu une discussion en classe visant à savoir qui, de Schelling et de Hegel, surpassait l'autre - une discussion plutôt stupide. On ne discutait pas des systèmes philosophiques, mais on parlait de l'opinion d'Ekaterina Mikhaïlovna.
-Va lui demander, me disaient les copains avec insistance.
J'étais le secrétaire du cercle dramatique.
-Allez-y vous-mêmes!
-Elle ne nous le dira pas, à nous.
J'allai résolument trouver Mikhaïlovna et lui demandai : "Ekaterina Mikhaïlovna, qui préférez-vous : Schelling ou Hegel?
-C'est pour vous que vous me le demandez?
-Oui, lui répondis-je en rougissant.
-Schelling", articula Mikhaïlovna tout bas et avec ferveur, et je sentis qu'elle répondait là à une question qui lui tenait personnellement à coeur.
La victoire des traditions hégéliennes retentissait déjà dans toutes les écoles du parti soviétique du pays. Bientôt se référer à Schelling serait synonyme de déviation, et passible de poursuites." Varlam Chamalov, La Quatrième Vologda, in : Philippe Sollers, Illuminations à travers les textes sacrés

Saturday 23 January 2010

Londres

Saturday 16 January 2010

Exeter !

Thursday 14 January 2010

where is this?